Le bichromate de sodium, une substance cancérogène, est utilisé dans la fabrication de billes de copolymère styrène-divinylbenzène, qui sont des intermédiaires dans la production de résines échangeuses d’ions à l’usine Dowex de Fombio. Le dichromate de sodium initialement fourni et manipulé sous forme de substance pure solide a été remplacé par une solution aqueuse reçue en vrac. Cette solution est stockée dans un réservoir et n’est manipulée qu’en circuit fermé à l’aide d’un système automatique afin de minimiser l’ouverture du cycle. De cette manière, toutes les opérations se déroulent en circuit fermé, du stockage à la réaction, ce qui minimise l’ouverture du cycle et l’exposition des travailleurs. La matière première n’est déchargée du camion-citerne qu’une fois tous les trois ans, selon une procédure de déchargement détaillée et contrôlée, et les activités de maintenance sont effectuées dans des conditions strictement contrôlées.
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Le groupe Dow en Italie fabrique une large gamme de produits chimiques. Certaines productions nécessitent l’utilisation de substances cancérogènes. L’attention soutenue et constante de l’entreprise à l’égard de la santé de ses travailleurs et de l’environnement a été l’élément déclencheur de l’amélioration des processus et des procédures d’exploitation lorsque ces substances sont impliquées.
Les trois cas suivants sont des exemples de bonnes pratiques visant à améliorer les processus (premier cas) ou la manipulation de matières premières cancérogènes (deuxième et troisième cas) afin de réduire l’exposition potentielle des travailleurs :
- CAS 1 : Utilisation de 1,2 dichloroéthane (EDC) dans des conditions strictement contrôlées
- CAS 2 : Utilisation d’une solution aqueuse au lieu d’une substance pure solide (cas actuel)
- CAS 3 : Coupleurs à déconnexion à sec utilisés pour le déchargement de matières dangereuses à partir de vracs routiers et de minibulks/conteneurs IBC
Résultats
La mise en œuvre complète de ces meilleures pratiques a eu un impact important sur les sites où elles ont été appliquées. Bien que les problèmes aient été différents et les solutions, évidemment, différentes, tous ces sites ont eu un résultat commun : la réduction effective de l’exposition des travailleurs aux substances cancérogènes. Le premier cas est un exemple de bonne pratique complexe qui améliore également le processus de production et l’utilisation des matières premières. La deuxième bonne pratique a permis d’éliminer la manipulation d’une substance cancérogène solide et d’insérer le travail dans un cycle fermé. Le troisième cas est une bonne pratique intéressante pour réduire l’exposition et qui peut être facilement adoptée dans la manipulation des matières dangereuses en général.